Travaux à La Fayette
Durant les travaux en Loge sont présentés des planches (conférences) par un Frère ou une soeur de l'Atelier ou d'un autre Atelier. Ils font l'objet d'une discussion. Voici quelques exemple de travaux présentés
La Fayette, jusqu’au bout d’une passion romantique et naïve pour la liberté
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Pourquoi une planche sur La Fayette ?
La première raison, vous vous en doutez bien, c'est le nom de notre Loge. Pourquoi lui avoir donné
le nom de ce personnage.
Et d'abord qui était-il ?
Il fait partie de ces figures historiques que tout le monde connaît sans pour autant avoir une vision
claire du rôle qu’il a pu jouer; au delà de son combat pour l’indépendance des Etats unis d’Amérique
La seconde est qu’au fur et à mesure que j’ai découvert sa vie, je me suis passionné en réalisant à
quel point elle est romanesque. La Fayette, tous ses gestes et ses actions étaient emprunts d’une
sorte de passion romantique et naïve pour la liberté. Sa vie fut aussi un roman par les événements
qu’il a connus, puisqu’entre 1757, sa naissance, et 1834, sa mort, il a connu et participé à tous les
grands bouleversements politiques du monde occidental. De la révolution américaine à la Chute de
Bonaparte, de la Révolution française aux journées de 1830 en passant par la fuite du roi à
Varennes, LA FAYETTE a été dans chacun de ces événements un acteur de premier rang.
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Du sens du Rituel
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Dans le langage courant, et au sens de l’adjectif, le rituel désigne ce qui est habituel, routinier, traditionnel. Quand le mot est un nom, il désigne un ensemble de rites laïcs, religieux traditionnels suivant un protocole précis.
Chaque religion, pour se développer et affirmer son identité, a été amenée, tôt ou tard, à adopter une forme d’expression. La maçonnerie a fait de même. Mais quel en est le sens, la signification ? Que nous apporte-t-il ? En loge ? Dans le monde profane ?
La Franc-Maçonnerie face aux régimes Nazi et Fascistes durant la seconde Guerre mondiale.
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Vénérable Maître
Mes Soeurs et mes Frères en vos grades et qualités
Il y a quelques années j’avais présenté dans ce temple une planche intitulée “La Franc-maçonnerie
allemande face au régime national socialiste”
Mon travail m’avait conduit à étendre mes recherches aux autres pays d’Europe et régimes dictatoriaux
pour la même période.
Finalement ma planche représentait bien plus que les 30 minutes qui m’étaient allouées.
Je m’étais donc limité à la Franc-Maçonnerie Allemande, sans abandonner l’idée de présenter
ultérieurement une planche sur la suite de mes recherches
C’est ce que je vous propose ce midi.
Les technologies convergentes, les sciences et l'homme
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Le chantier que je vais aborder ce midi sera probablement ambitieux, d'autant plus qu'il ne se trouve pas dans mon domaine professionnel, mais il a attiré profondément mon attention, depuis quelques années maintenant.
Nous sommes aujourd'hui « assistés », entre guillemets, par la technologie et la science. Je me demande combien d'entre vous se rappellent par cœur encore des numéros de téléphone de ses proches et ses amis. Notre cerveau n’a plus besoin de mémoriser les numéros, car notre augmentation de cerveau, appelé le « smart » phone, le fait pour nous. Il nous rappelle également la date et l'adresse de nos rendez-vous, à la seconde près, même avec un quart d'heure en avance. Pour arriver à notre rendez-vous, nous sommes « assistés », intelligemment, j'insiste, par notre ami le GPS, c'est à dire, le « Global Positioning System ». Notre cerveau n'a plus besoin de mémoriser le parcours pour arriver d'un point A vers un point B, puisque l'intelligence augmentée du système nous assiste. Il n’y a plus besoin de se rappeler de points de repères du voyage, ni d’interpréter une carte quand nous sommes dans une ville inconnue. L’intelligence artificielle le fait pour nous. Arrivé à notre rendez-vous presque sans nous rendre compte, pas besoin de se soucier à l'heure de garer notre voiture. Notre cerveau n’a plus besoin de contrôler les distances avec les voitures devant et après, puisque nous sommes encore assistés par le « Parking Distance Control ». Donc un calcul très approximatif sera plus que suffisant pour nos neurones, pour le reste, il n'y a pas de quoi s’inquiéter. Google nous dit quand est-ce qu’il faut aller à l’aéroport, Alexa nous dit quel temps il fait dehors, et Siri recherche pour nous où nous pouvons acheter un parapluie. Facebook nous rappel les dates d’anniversaire de nos amis, Apple Watch mesure notre tension artérielle, iPhone fait pour nous le check-in de nos vols, et LinkedIn nous fait des propositions de réponses pré-remplies pour nos messages de texte. Un algorithme choisi aussi que nous devons acheter une poudre pour blanchir nos dents et nous donne le lien pour le commander sur Amazon. Puis un message SMS nous sera envoyé pour nous rappeler de le récupérer dans le point de livraison choisi. En fin, bref, je pourrais continuer des heures jusqu’à que Google m’indique qu’il est déjà minuit et que nous devrions fermer nos travaux de la manière accoutumée. En résumé, nous sommes déjà très bien «assistés», ou pour utiliser un terme plus répondu, «augmentés» par la technologie, avec tous ses avantages et inconvénients.
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Est-ce la fin de la Démocratie ?
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Vénérable Maître, et vous tous mes SS.FF. et mes FF. en vos grades et qualités.
"La démocratie est le pire des systèmes" disait Churchill, mais il ajoutait, "à l'exception de tous les autres". Est-ce toujours vrai? La démocratie ne deviendrait-elle pas le plus mauvais des systèmes dans l'absolu? Serait-elle attaquée par des forces extérieures qui s'en prendraient à son fonctionnement, voire pire, qui remettrait en cause son essence même? Dans certains milieux, ou certains pays, l'idée même de démocratie est vilipendée. Mais le travail de sape ne viendrait-il pas aussi de l'intérieur? Des démocrates eux-mêmes? De dérives faites parfois avec bonne conscience: l'enfer n'est-il pas pavé de bonnes intentions? Sous le choc des attaques, pour se défendre, la démocratie ne risque-t-elle pas de perdre son âme et de prendre des mesures contraires à ses principes? Mais ne doit-elle pas se défendre et s'en donner les moyens? Doit-elle rester un corps mou et vulnérable? Ne doit-on pas défendre aussi le territoire, certains diraient la Patrie, les ressources vitales, comme l'eau, ou les richesses, contre la convoitise de voisins avides ou simplement plus pauvres?